Patrick Charni, directeur de création Lab Compagnie, directeur pédagogique de l’ESEC Digitale
« Mon leitmotiv ? La bienveillance. »
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Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à la création de Lab Compagnie ?
Lab Compagnie est un projet très ambitieux avec du sens basé, sur la combinaison du « LAB » un laboratoire où TOUT S’INVENTE QUOTIDIENNEMENT et de la « COMPAGNIE » composée d’EXPERTS de la communication attentifs, BIENVEILLANTS et solidaires.
J’adhère totalement à cette nouvelle façon d’aborder la communication en connexion avec le monde d’aujourd’hui où il faut être agile, transversal et encore plus créatif, le tout saupoudré d’empathie.
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Quel est votre parcours ?
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J’ai un parcours classique de créatif : école de dessin, graphiste en studio créa, directeur artistique junior, directeur artistique senior, directeur de création, fondateur et directeur d’agences de communication. De directeur de création, j’en ai retiré un « cerveau gauche » et un « cerveau droit » qui travaillent plutot bien ensemble.
Que pensez-vous apporter à Lab Compagnie ?
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En début de carrière en tant que directeur artistique, je devais m’imprégner du brief afin de créer la campagne de communication adaptée et je me suis vite rendu compte que souvent des éléments manquaient, empêchant un vrai processus créatif. Je me suis donc intéressé à comprendre la stratégie et les motivation des annonceurs.
Cette double casquette de « stratège créatif » est parfaitement adaptée à l’écosystème extrêmement innovant de Lab Compagnie.
Comment travaillez-vous ?
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Je suis curieux de tout. Je surfe sur internet, je lis, je regarde, je note, je photographie, je filme, j’observe, je retiens et je trie, je dessine… Puis riche de toutes ces informations, je n’ai plus qu’à les réactiver au moment opportun pour créer un concept, une campagne, une stratégie.
Comment la communication est-elle entrée dans votre vie ?
Par le dessin. J’ai un cousin aujourd’hui au soleil (veinard) roughman free lance qui travaillait pour des agences de publicité et c’est lui qui m’a donné l’envie de faire ce métier. Mes premiers cours de dessin, c’est lui qui me les a donnés sous l’œil bienveillant de ma cousine. Merci encore à vous deux… merci à toi, Jean-Pierre !
Quel est l’événement le plus marquant, professionnel ou privé, de votre vie ?
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Je travaillais dans une agence de communication comme directeur de création et j’avais imaginé une accroche en gros et un texte en petit sur les abribus* : il fallait s’approcher pour pouvoir lire de quoi il s’agissait. Ce concept a été refusé par le directeur de l’agence qui l’a proposé aux équipes quelques jours plus tard. J’ai donc quitté cette agence et je le remercie encore de m’avoir décidé à voler de mes propres ailes.
*NB : concept éculé depuis -sourire-.
Qu’aimez-vous faire dans vos loisirs ?
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J’aime écrire. J’ai d’ailleurs publié aux Editions Canaïma, « L’anachrone », un livre d’héroic fantasy. J’aimerais beaucoup écrire les deux autres tomes de cette trilogie mais je manque cruellement de temps !
Qu’est-ce qui vous émeut ou vous révolte ?
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La discrimination. L’injustice me révoltent.
Les progrès de mon plus jeune fils handicapé m’émeuvent, chaque jour, chaque minute en sa présence. Je suis ébloui par sa ténacité pour gravir ses montagnes. Il m’a donné aussi la chance de pouvoir prendre rapidement du recul dans toute situation : grâce à lui, je peux souvent dire (et mon entourage le confirme), qu’il en faut beaucoup pour me stresser, en d’autres mots : « il y a des choses plus grave dans la vie que (…mettez ce que vous voulez derrière) ».
De quoi êtes-vous le plus fier ?
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Du sourire de tous mes garçons… Et celui de leurs mamans.